HARPO dans la boîte à bijoux de Basile Khadiry

Troisième portrait de notre série d'interviews sur nos fantastiques clients, nous vous présentons ici l'incroyable collection de bijoux HARPO de Basile Khadiry.

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Hello Basile, peux-tu te présenter ? 

Je m’appelle Basile et je suis le co-créateur de BEIGE Habilleur.

C’est une boutique qui a existé d’abord en ligne et qui maintenant a une belle enseigne rue Bonaparte dans le 8ème. BEIGE c’est de la mode anti-mode. On aime les beaux intemporels. Acheter moins pour acheter mieux c’était la baseline de BEIGE il y a six ans, avant que tout le monde en parle on était déjà là dedans. 

Super :), pourrais-tu nous parler de ta boutique ? Comment t'es venu l'idée de créer BEIGE habilleur ? 

On a créé cette marque car à titre perso, on avait du mal à trouver notre bonheur en terme de style et qualité en France. Il fallait prendre un billet pour aller au Japon, aux Etats-Unis ou à Londres. On voulait avoir ici à Paris, en France, les maisons qu’on aimait.

On propose du vêtement homme de qualité, issu de marques parfois centenaires, qui gardent leur outil de production, qui travaillent en famille de génération en génération… On n’est pas très loin finalement du modèle d’HARPO ! 

De la tête au pied, on habille les hommes avec ce qu’on appelle des classiques modernes. Le but n’est pas d’être déguisé comme dans les années 30 ou 40 mais une belle veste en tweed dans le bon grammage, la bonne couleur et le bon motif, ça peut être extrêmement 2025 aussi.

On fait aussi des baskets, des lunettes… des ceintures avec vous justement !

Parle nous de cette collaboration plus en détails. 

HARPO for Beige on l’a lancé en drop: l’idée c’était de proposer chez BEIGE quelques boucles de ceintures HARPO. Plus précisément des ranger buckles Zuni, donc des boucles 4 éléments, réalisées en marqueterie de pierres véritables et argent massif. On a lancé ça comme ça, sans forcément se faire de plan en tête. Le premier drop est parti en 24 heures, le deuxième aussi. Pour le troisième drop on s’est laissé un peu plus de temps afin que les artistes Zuni puissent produire quelques pièces en plus, tout en restant bien sûr très limité puisque c’est le jeu avec ces bijoux d’exception qu’on trouve chez HARPO, mais pareil en très peu de temps tout s’est vendu.

Cette collaboration c’est donc vraiment une belle surprise, j’aime vraiment ces boucles de ceinture donc ça me fait très plaisir que la clientèle de BEIGE ressente la même chose.

Justement, dis nous en plus sur toi ce que tu aimes personnellement. Tu habilles beaucoup d’homme mais toi quel est ton style ? 

J’aime le beau dans tout. Tout peut être joli tant que c’est fait de la meilleure des façons. Je pense qu’il peut y avoir des choses intéressantes partout et c’est justement ça qu’on cherche chez BEIGE. J’aime les choses chargées d’histoire et de culture. 

Et comment en es-tu venu à acquérir des bijoux chez HARPO ?

Alors pour être tout à fait franc, je ne connaissais absolument pas Harpo avant de connaître Dorothée (la gérante). Et très honnêtement, pour être hyper franc au départ ça ne m’intéressait même pas. Je me disais «  bon des bijoux pour les indiens, les cowboys » un peu le truc à la con, le cliché de base que vous avez peut-être rencontré mille fois et qui doit être extrêmement vexant. Sans le dire à Dorothée, moi j’étais plutôt dans cette team là. Et puis en fait en venant et en revenant chez HARPO je me suis rendu compte que c’était tout simplement extraordinaire en fait ce qu’il y avait dans cette boutique et tout ce qu’il y avait derrière : tous ces travails, ces artistes, ces tribus… c’était un puit sans fond. Je me suis rendue compte que c’était tout ce que j’aimais dans plein d’autres choses, c’est-à-dire ce puit sans fond de connaissance et de pièces uniques, de bien fait, de beau… Bah en fait c’est fantastique, c’est absolument fantastique ! 

Ah et quand tu t’en es rendu compte, avec quel premier bijou tu as passé le cap de l’achat ? 

C’était je crois il y a six ou sept ans, premier craquage : je me laisse guider et je vais vers une bague dont la turquoise est comme coupée en diagonale, une moitié de la turquoise est bleue et l’autre moitié est verte. 

Et quel a été ton dernier bijou en date ?

La dernière pièce que j’ai acheté c’est ce beau pendentif Hopi, en argent massif, qui représente un village Pueblo traditionnel sur un ciel étoilé sur lequel il y a de fines pointes d’or. J’adore, je le trouve sublime.

C’est intéressant car tu as une belle collection de bijoux HARPO et tes pièces sont représentatives des savoir-faire des trois tribus : le overlay Hopi, comme sur ce pendentif dont tu parles, la joaillerie Navajo comme avec ta bague sertie d’une pierre turquoise, et tu as de beaux bijoux Zuni réalisé en marqueterie. 

Oui en fait à chaque achat je me laisse guider. Je ne peux pas vraiment expliquer ce qui fait que je choisis tel ou tel bijou. Il faut que la pièce me parle, tout simplement. 

Par exemple pour les Zuni Toons, donc ces personnages des Looney Toons réalisés en vraies pierres et argent par les Zuni, ça m’a parlé car je trouvais ça fabuleux de reproduire des personnages de la culture populaire américaine mais réalisés par des Natives Zuni avec leur savoir-faire, leur culture, leur histoire, je trouve ça assez intéressant !

J’aime aussi beaucoup les bijoux que j’ai de chez HARPO car si tu ne connais pas, tu ne sais pas dire d’où ça vient. Par exemple le pendentif Hopi dont on a parlé plus tôt, il est quand même énigmatique, ça fait travailler ton imaginaire. Ça me fait ça par exemple avec le travail de marqueterie de Matthew Jack : je trouve que son travail pourrait venir d’une autre planète, je trouve ça extraordinaire !

D’ailleurs, j’aimerais vraiment acquérir un de ses bracelets, mais malheureusement pour l’instant il n’y en a pas eu à ma taille, donc j’attends… et en attendant je me trouve toujours d’autres bijoux. Ça fait partie de l’expérience, tu viens, tu te laisses surprendre, tu craques : même si tu es venu le matin, si tu reviens l’aprem tu découvriras des choses qui n’ont pas capté ton attention quelques heures plus tôt. 

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Il y a tellement une profusion de belles choses, que le même bijou sorti de son plateau, mis dans un autre contexte, porté sur quelqu’un, ça change tout. Et c’est là où tu te dis « ah mais ça c’est grave pour moi ». 

Maintenant que tu connais si bien la boutique HARPO, si tu devais présenter la boutique à quelqu’un qui ne la connaît pas, que dirais-tu ?

Je dirais que c’est un monde merveilleux, avec des merveilleux objets et des merveilleuses personnes. Voilà, très honnêtement, c’est ça qui me vient tout de suite, plus que même dire qu’on y trouvera tel artiste ou savoir-faire… ça c’est le cœur, c’est le mieux du mieux et on le sait une fois qu’on a posé le pied ici. Ce qui est intéressant ici c’est la profusion de choses, la profusion de BELLES choses, le service au top… Tout est assez remarquable ! Le fait que ce soit une entreprise familiale aussi rend l’expérience toute particulière. D’ailleurs je pense que l’expérience est tout aussi intéressante que l’acquisition. T’es aussi content de venir chez HARPO que tu rouvrir ton tiroir à bijoux chez toi et de re-regarder tes pièces de la maison et les porter.